Nous vous apprenons les bases du vocabulaire sur un voilier

Barrer, quille, proue, bastingage, pont, safran… Tous ces mots vous semblent familiers, et pourtant leur sens exact n’est pas si évident pour vous. Avant de vous lancer à l’aventure, voici un lexique du vocabulaire de la navigation sur un voilier pour avoir toutes les bonnes bases et monter à bord sans faire de faux pas.

Qu’est-ce qu’un voilier ?

On nomme voilier, un bateau qui utilise le vent comme force de propulsion principale. Si aujourd’hui tous les voiliers sont également équipés d’un moteur, il n’en reste pas moins un moyen de propulsion occasionnel, réservé aux manœuvres ou à des conditions bien spécifiques. Un voilier peut avoir un ou plusieurs mâts selon son envergure. Les éléments qui permettent la navigation sont quant à eux toujours les mêmes.

Se repérer sur un voilier

day-charter-rental-sailing-location-voilier-s-y-ketch-aurique-1947-marseilleAvant, arrière, droite ou gauche, ces termes-là n’ont pas leur place à bord d’un voilier. Faisons le tour du vocabulaire approprié pour tout comprendre.

L’avant et l’arrière d’un voilier sont respectivement nommés la proue et la poupe. De même pour la droite et la gauche, on les nomme alors tribord et bâbord.

On circule sur le pont du bateau entouré de câbles, la filière, tenus par des piquets, les chandeliers, qui constituent le bastingage.

Vitesse et distance ont eux aussi leur vocabulaire attitré. Pour mesurer les distances, on utilise les milles nautiques (1 mille = 1852 mètres environ) et on parle de nœud pour exprimer la vitesse. On parle en pieds pour mesurer la longueur d’un bateau et non pas en mètre si on veut respecter les codes.

Un voilier ne serait rien sans le vent. On parle de lit du vent pour signifier la direction d’où vient le vent, on parle de lofer pour rapprocher l’axe du bateau de la direction d’où vient le vent ou au contraire, d’abattre pour indiquer que l’on s’éloigne du lit du vent.

Le mât est l’axe qui permet de hisser ou d’affaler la voile. La bôme est l’axe relié perpendiculairement au mât, qui maintient la voile et autour duquel on va ferler cette dernière pour la replier. Lorsque l’on navigue, on tient un cap, une direction, et on dirige le bateau avec la barre, elle-même reliée au safran, la partie immergée du gouvernail et qui permet d’orienter le bateau.

On parle de gréement pour désigner l’ensemble des éléments qui permettent la navigation, autour du mât et de la bôme. Le gréement courant constitue les parties mobiles, tandis que le gréement dormant désigne les parties fixes.

Enfin, on connait tous l’ancre, cette énorme pièce métallique qui permet d’immobiliser le bateau ou de mouiller en pleine mer. La quille est la pièce qui se trouve sous la coque. Cette partie est lestée et permet de faire contrepoids. Quant à la godille, il s’agit du petit aviron qui se trouve à l’arrière et qui permet de faire avancer le bateau en solitaire.

Un vocabulaire précis pour une technique précise

Le parler marin est capital pour devenir navigateur.

Ainsi, on ne parle pas de cordes, mais bien de cordages pour désigner toutes les attaches dans leur globalité. Le cabestan désigne le treuil qui permet d’enrouler un cordage en faisant tourner deux barres de part et d’autre du treuil. L’écoute est le bout, ou cordage, qui permet de régler l’angle d’une voile. Le ris n’a rien à voir ici avec la cuisine, il s’agit du système qui permet de diminuer la surface d’une voile en formant des plis. Les violons de ris, quant à eux, n’émettent aucune musique, mais désignent les poulies par lesquelles passent les bosses de ris, petits cordages, pour ariser, c’est-à-dire prendre un ris dans une voile pour en diminuer la voilure.

Les voiles

Les voiliers peuvent avoir une ou plusieurs voilesday-charter-rental-sailing-location-voilier-s-y-ketch-aurique-1947-marseille et celles-ci ont une dénomination et un rôle bien précis.

La grand-voile est la voile principale, et le voilier le plus courant, le sloop, aura donc un seul mât et deux voiles, la grand-voile bien sûr et le foc, voile plus petite située en amont du mât. La grand-voile est toujours située à l’arrière du mât.

Le spinnaker, ou spi pour les intimes, est une voile très légère, qui se gonfle et qui est utilisée pour les allures portantes. On trouve également le gennaker, ou encore le code 0, gennaker plus petit.

Le génois est aussi un foc, plus grand avec une plus grande surface de voile, qui peut être sur un enrouleur pour plus de maniabilité. On trouve également le solent, plus petit que le génois c’est une voile d’avant souvent utilisée pour les régates.

Enfin, le tourmentin quant à lui, est un très petit foc que l’on hisse en cas de mauvais temps.

Toutes ces voiles s’articulent autour d’un ou plusieurs mâts, et si certaines sont maintenues seulement par des cordages, elles vous mèneront toutes vers de belles découvertes.

Vous savez presque tout à présent sur les rudiments de la navigation à la voile et sur le vocabulaire technique propre à chaque outil de la navigation, présents sur un voilier. Rien ne vaut la pratique pour parfaire ses connaissances, accompagné par des professionnels qui vous donneront toutes les clés pour une navigation réussie.

Vous avez à présent toutes les cartes en main pour prendre la mer et partir à l’aventure.

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